Analyse des évolutions et perspectives du marché du travail
pas facile de connaître les évolutions du marché du travail, c'est pourtant possible de se projeter une dizaine d'années dans l'avenir afin de faciliter notre adaptation. Pour y contribuer, l'association Oser autrement et Rencontres et Echanges professionnels vous proposent de consulter et de comparer les tendances actuelles, anciennes et nouvelles.
Une nouvelle mise à jour est publiée au début de chaque année. La COVID à modifié ces tendances sans les changer profondément mais en les accélérant. D'autres évolutions non prévues viennent s'y ajouter.
Tendances actuelles du marché et analyse des évolutions et de leurs conséquences.
Depuis 30 ans l'emploi salarié est en diminution. Il avait commencé à se développer avec l'industrie, il y a environ deux siècles.
Compte rendu de la conférence du jeudi 23 septembre 2021 à propos du marché du travail et de ses évolutions.
J’échangeais il y a quelques jours avec un jeune homme originaire du Portugal venu travailler en France. Il me racontait qu’il était difficile de trouver un emploi là-bas et que c’était la raison de sa venue en France. Bien sûr il y avait la mer d’où il venait, mais sans travail, on avait moins envie de s’y promener ou de s’y baigner. Pour les retraités, il en était différent, le coût de la vie est moins élevé. La vie est belle. Nous avons souvent échangé à propos du marché du travail et ses évolutions ces dernières années et constaté qu’un même métier s’exerce désormais différemment selon le lieu d’exercice, selon la région ou même le pays dans lequel nous nous situons. La qualité de la vie varie donc beaucoup selon le lieu d’habitation, un retraité à Paris ne vit pas de la même façon qu’un retraité à Tours ou à Lisbonne. Mais il s’agit d’un autre thème et d’une autre conférence que nous aborderons en décembre.
Continuons pour l’instant à nous intéresser au travail. Merci d’être venu participer à notre conférence ce jeudi 23 septembre 2021 à propos du marché du travail et de ses évolutions.
Résumé:
Le développement de la petite entreprise contribue à la précarisation de l’emploi. Il s’agit d’une évolution nouvelle et importante dans un marché du travail ou désormais la majorité des emplois se situe soit dans le service marchand, notamment le commerce de produits fabriqués à l’étranger, soit dans le service non marchand, l’activité produite par l’administration et les associations. Si l'emploi salarié diminue depuis trente ans, il existe toujours des emplois salariés bien rémunérés. La richesse d’une entreprise ce sont les travailleurs qui la composent.
Deux défis naissent à l’horizon. D'abord il faut savoir valoriser les compétences de ses salariés pour les garder et ne pas en manquer. Une entreprise sérieuse anticipe et prévoit les compétences dont elle aura besoin demain. Elle ne manque donc pas de compétences et ne connais pas les difficultés de recrutement. Ensuite il faut savoir encourager les plus jeunes et les moins jeunes à entreprendre « il faut préparer les gens à prendre des risques, il faut se mettre soi-même au défi pour savoir ce que l’on a dans le ventre » ce que l'on n'aime et ce que l'on n'aime pas. Il semble que l’horizon soit malheureusement un peu loin compte tenu des réalités que nous vivons. Mais nous connaissons le chemin à suivre, c'est déjà un premier pas.
Discussion :
La diminution progressive et continue de l’emploi salarié depuis 30 ans est une évidence, il y a eu de nombreuses délocalisations industrielles, cependant quelques difficultés de recrutement se développent aujourd’hui dans certains métiers. Il semble qu'il s'agisse principalement de métiers dans lesquels les conditions de travail sont difficiles, serveur, cuisinier. Notre actualité est par ailleurs marquée depuis quelques années par un très fort développement des entreprises individuelles et aussi par le développement du télétravail en particulier durant les confinements.
Elias, fait remarquer qu'en facilitant le développement de l’entreprise indépendante, notre société a permis la création de nouveaux pauvres. La raréfaction de l’emploi salarié a rendu nécessaire la création de son emploi. Pour lui le développement de la petite entreprise contribue à la précarisation dans un contexte déjà très précarisé ces dernières années par la multiplication des CDD et le développement de l’intérim. Il est certain qu’il s’agit d’une évolution nouvelle et importante dans un marché du travail ou désormais la majorité des emplois se situe soit dans le service marchand, le commerce de produits fabriqués à l’étranger soit dans le service non marchand, l’activité produite par l’administration et les associations. Le secteur marchand est directement bouleversé par le COVID tandis que le coût du secteur non marchand est de plus en plus lourd à supporter (plus de la moitié du budget de la ville de Tours est consacré aux dépenses de fonctionnement et notamment aux salaires des employés municipaux).
Pour Jean-Luc, Il existe cependant toujours des emplois salariés bien rémunérés. Il rappelle que la richesse d’une entreprise ce sont les travailleurs qui la composent, il faut savoir valoriser les compétences de ses salariés pour les garder et ne pas en manquer. Une entreprise sérieuse anticipe et prévoit les compétences dont elle aura besoin demain. Elle ne manque donc pas de compétences et ne connais pas les difficultés de recrutement. Dans les entreprises à la pointe de la technologie comme par exemple celle où il a été directeur, la qualité du travail et des relations humaines est particulièrement importante. Jean-Christophe précise que dans les secteurs d’activités à très hautes compétences manuelles, les salaires sont maintenus à un niveau important.
Stephane 1 pense que les emplois qui ne sont pas pourvus, dont l’on parle beaucoup dans les médias, sont parfois ceux dont les conditions de travail ne sont pas bonnes et ceux dont les salaires sont les plus bas. Evelyne n’est pas tout à fait d’accord, son employeur à bien des difficultés à recruter un cadre qualifié et expérimenté dans le secteur de la comptabilité. Elle regrette la disparition de l’exonération des charges qui permettait à une entreprise d’embaucher simultanément un senior et un jeune pour faciliter la transmission de l’expertise. Evelyne rappelle ensuite que le statut d’entrepreneur indépendant ne permet pas de cotiser au chômage, cela contribue à maintenir le travailleur dans une situation précaire. Stéphane 2 nous raconte qu’il a envisagé de travailler en portage salarial avec une administration mais que le coût (la moitié du revenu perçu est utilisé pour le paiement des charges sociales) ce coût implique d’être correctement payé. La sécurité à un coût difficile à supporter par une personne seule. Stéphane 1. évoque la nécessité d’accompagner mieux l’entreprise individuelle puisqu'elle se développe en maintenant l’entrepreneur dans une précarité, l’Etat doit trouver un dispositif d’accompagnement pour mieux sécuriser ce nouveau mode de travail. Jean-Christophe estime que l’Etat intervient déjà beaucoup avec l’Aide à la reprise et à la création d’entreprise qui permet aux personnes en recherche d’emploi de percevoir l’allocation de chômage en parallèle au développement de l’entreprise pendant parfois plusieurs années. Il a ainsi pu contribuer à la création d’une franchise spécialisée dans l’accompagnement de personnes handicapées. Il assure que les franchisés perçoivent un revenu moyen de près de 2000 euros net alors que souvent dans leurs précédentes activités salariées, ces personnes ne gagnaient pas toujours le SMIC. Cependant il est vrai qu’elles ne cotisent pas à l’assurance chômage. Stéphane 2. évoque l’idée d’une assurance privée, Jean-Claude précise qu’elle existe déjà, mais elle est très coûteuse. Patrice propose de réfléchir à la création d’une assurance chômage spécifique aux entrepreneurs individuels. Evelyne rappelle que les cotisations salariales sont plus élevées (65%) que les cotisations versées par les indépendants au RSI (45%) et expliquent la différence de qualité dans la couverture sociale. Lamine nous raconte qu’au Sénégal les jeunes entreprennent, ils ont beaucoup d’idées et ils ne sont pas aidés par les pouvoirs publics. Elise raconte son expérience d’entreprise créée en février 2020. Elle lui permet d’avoir un revenu régulier en organisant des activités ludiques en groupe autour du thème des sorties, des visites, des balades, avec par exemple l’idée d’Escape Games extériorisés. Cependant il existe déjà une concurrence et Elise reconnaît que si la microentreprise c’est simple et souple pour démarrer, pour elle, il ne s’agit que d’un tremplin pour se lancer, elle est à la recherche d’autre chose, d’un autre cadre pour continuer cette activité. Patrice évoque la création d’un organisme chargé de l’accompagnement des micro-entrepreneurs un peu comme une association ou une organisation qui mutualise des activités et services pour le compte de ses adhérents (un peu comme les coopératives d’activité et d’emploi). Stephane 1 rappelle la nécessité d’encourager plus et mieux l’esprit d’entreprise notamment avec les chercheurs d’emploi. La décision de créer n’est pas toujours facile à prendre lorsque l’on s’est habitué au salariat. Il regrette que les chercheurs d’emplois se soient pas plus mis en situation d’y réfléchir avant la création. Après la création, il constate qu’il n’y a pas vraiment d’accompagnement et d’encouragement. Jean-Christophe rappelle que l’on dit demandeur d’emploi et non chercheur d’emploi, cela peut-être révélateur de la façon dont on organise ou pas l’esprit d’entreprise en France. L'école pourrait encourager plus l’esprit d’entreprise. Chantal partage cette idée et donne l'exemple de l'intégration des jeunes futurs officiers de marine quand elle commandait en second l'Ecole navale : « on les mettait dans le bain avec une série d'exercices très physiques. Garçons et filles étaient littéralement heureux d'avoir réussi à surmonter leurs peurs. Il faut se mettre au défi, se dépasser, pour savoir réellement qui on est et ce que l’on a dans le ventre ». Quant à l'évolution du métier, elle suit celle de la société civile. « L’effectif de la Marine s’est considérablement réduit (moins 50% en cinquante ans, 30% de CDI contre 70% de CDD). Nous avons dû automatiser les tâches, à bord comme à terre ». Comme dans l’industrie ajoute Jean-Christophe. Chantal précise que l'institution a toujours besoin de têtes bien faites (assimilation des savoirs technico-opérationnels) et aussi de bonnes aptitudes physiques et psychologiques : " La dimension relationnelle reste fondamentale pour "motiver les troupes" et savoir résister dans l'environnement hostile qu'est la mer. Mais nous réfléchissons actuellement au combat du futur qui sollicitera davantage la technologie (armes transhorizon, drones, utilisation de l'espace et du numérique) que l'humain sur le terrain. Ainsi il faut s'attendre à de nouveaux métiers".
Hélène raconte son expérience de cadre dans un établissement d’enseignement, les conditions de travail sont devenues plus difficiles, les parents sont devenus très exigeants, peut-être par crainte et l’avenir et en raison des difficultés économiques que nous vivons, qui génèrent directement d’autres difficultés plus sociales. Bien que passionnée et décidée à poursuivre l’exercice de son métier, elle réfléchit à s’orienter dans un autre, peut-être dans le domaine du soutien et de l’accompagnement auprès du personnel d’éducation. Jean-Christophe rappelle que lors de la recherche d’une nouvelle orientation professionnelle, il est important de se concentrer sur ses valeurs. Effectivement prendre en compte l’envie et aussi le marché du travail est une nécessité. Eric qui travaille dans le secteur bancaire à créé une entreprise de conseil en organisation. Il connait bien le monde de l'entreprise et raconte que pour une PME, il n’est pas facile de se projeter dans l’avenir. Il faut s’adapter, changer, évoluer, un regard extérieur est important. Dans le cadre de notre association REP, il rappelle à toute entreprise désireuse de faire un point, qu’il pratique le devis de conseil gratuit. Eric à également rejoint l’association Oser Autrement avec l’idée de susciter et d’accompagner le développement de projets culturels et notamment de concerts. Il s’agit d’événements dans lesquels les personnes à la recherche d’un emploi peuvent s'investir et valoriser et être valorisé tout en proposant des spectacles au profit de la recherche médicale. Pour conclure notre discussion, Axel nous rappelle comment il est passé du statut de salarié à celui d’indépendant il y a 7 ans. Il avait alors une quarantaine d’années. C’est long et difficile le développement d’une entreprise individuelle, on commence à voir le bout du tunnel et avoir un peu moins d’inquiétudes et d’incertitudes après plusieurs années. Il pense avoir atteint un rythme de croisière depuis environ deux ans. Il faut être courageux et tenace dans l’idée d’entreprendre.
Notre échange s’achève vers 19h par le verre de l’amitié.
Nous avons peu évoqué le télétravail, mais nous avons pointé les principales difficultés qui accompagnent les entrepreneurs indépendants et leurs besoins. La microentreprise est une façon de travailler qui se généralise en remplacement de l’emploi salarié. La nécessité de mutualiser ses capacités pour partager les coûts et s’encourager semble être une évidence. Se regrouper dans une coopérative ou une association apparaît être un nouveau modèle de travail. Reste à encourager mieux l’esprit d’entreprendre, cela ne va pas être simple aujourd’hui. Dommage que nous ayons autant dévalorisé l’apprentissage ces dernières décennies. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Nous vous donnons rendez-vous jeudi 21 octobre pour notre prochaine conférence sur le thème le principe de longue vie. Bien à vous tous
Les cinq paramètres d'une orientation professionnelle réussie.
Stephane Gavriloff le 20 mars 2021
Il y a quelques années à l’occasion de l’une de nos conférences d’échanges à Pôle emploi, nous avions évoqué la restructuration de plusieurs magasins de bricolage d’une grande enseigne nationale. L’un d’entre vous, qui en était chargé, nous précisait que les tarifs des produits vendus en magasin étaient les mêmes à Nevers et en région parisienne. Cet exemple est caractéristique d’une première évolution importante à prendre en compte dans l’orientation professionnelle.
1/La recherche d’un métier aujourd'hui doit prendre en compte le lieu d’exercice de l’activité professionnelle. Il y a quelques dizaines d’années, la population était géographiquement mieux répartie. Les industries fleurissaient dans tous les départements et constituaient autant de pôles attractifs pour le développement d’autres activités. Si le COVID a été un accélérateur de l’évolution sociétale (je dis sociétale car ce sont tous les aspects de la vie sociale qui sont un peu remis en cause depuis quelques années), la COVID ne remet pas en cause les caractéristiques d’une évolution débutée il y a plusieurs décennies. Il en accentue ses effets, en accélérant la diminution de l’emploi, salarié et non salarié. Cette diminution est progressive et continue depuis plus de 30 ans, depuis de début des délocalisations et de la désindustrialisation. Pour en savoir plus.
2/Un deuxième paramètre à prendre en compte dans l’orientation professionnelle est la nécessité d’imaginer ou d’envisager l’exercice d’une activité indépendante. 80% des entreprises n’ont pas de salarié si l’on additionne les artisans, les commerçants, les professions libérales et les micro-entrepreneurs. Par ailleurs, en 2019, 90% des entreprises présentent un effectif inférieur à 10 salariés. 80% des entreprises n’ont pas de salarié. Il en découle que la recherche de salariés, lorsque qu’elle existe (les 80% d’entreprises sans salarié n’en recherchent pas, il s’agit d’artisans, de commerçants, de professions libérales de micro-entrepreneurs) cette recherche est orientée vers des profils moins spécialisés et plus polyvalents que dans les grandes entreprises de jadis. Ainsi la personne chargée du recrutement réalisera également d’autres tâches, par exemple l’administration du site Internet, le standard et l’accueil, la gestion de la paie. La tâche spécialisée peut être sous traitée à une autre entreprise (un consultant indépendant par exemple).
3/Le troisième paramètre qui peut-être pris en compte est directement lié à l’époque dans laquelle nous vivons. Les besoins de notre société ne sont pas les mêmes que les besoins de la société que nous avons connu il y a 20 ans. L’augmentation du chômage développe, la violence, l’appauvrissement de la population, la baisse de la qualité dans le domaine de l’éducation, génère les manquements de plus en plus nombreux au respect des règles de la vie sociale, par les parents, par les enfants, ces difficultés contribuent d’ailleurs au développement durable de l’abstention électorale. Parler et comprendre ces évolutions c’est déjà pointer des pistes et des idées pour l’emploi. La baisse de la qualité dans le domaine de l’éducation facilite le développement d’initiatives privées, des cours de soutien, des activités qui favorisent un accompagnement complémentaire. L’augmentation de l’insécurité, de la délinquance (augmentation de 19% des viols en 2019) est propice au développement d’entreprise de gardiennage et de sécurité.
Aujourd'hui les industries sont parties et celles qui demeurent se concentrent dans quelques zones géographiques.
4/Un quatrième paramètre peut être pris en compte pour faciliter son orientation professionnelle. C’est notre capacité à résister aux mauvaises influences. Il s’agit de réussir à remettre en question les opinions déjà toutes faites et les informations officielles relatives à l'orientation.
Toutes les données actuellement disponibles sur les métiers, les salaires, le type de contrat, par département, par région sont établies à partir des offres d’emploi. Pourtant dans les provinces (le marché appelé le marché caché est plus réduit dans les très grandes villes) le marché caché peut parfois représenter plus de la moitié de l’embauche sans diffusion d’offre d’emploi. Ces embauches résultent de candidatures spontanées, de profils transmis via le réseau des employés. Personnellement il m’est régulièrement arrivé de recevoir des demandes d’entreprises que je connaissais bien et des recherches de profils pour des postes à pourvoir avec un souhait de ne pas créer d’offre d’emploi. Par ailleurs, les chercheurs d’emploi le disent parfois eux-mêmes « lorsque l’offre d’emploi est publiée il est souvent déjà trop tard, d’autres personnes informées par des salariés de l’entreprise qui recrute sont déjà bien avancés dans le recrutement ». Pour en savoir plus.
5/ Le cinquième paramètre qui peut être pris en compte est l’envie qui découle souvent des aptitudes et des capacités de chacun. C’est après quelques années passées à rencontrer et discuter avec des personnes en recherche d’emploi que j’ai pu constater qu’une majorité d’entre eux n’avait finalement pas vraiment choisi leur métier. L’inadéquation qu’il peut parfois exister se traduit par une difficulté à s’épanouir dans un métier qui ne correspond pas toujours a ses envies et ses aptitudes. Il est cependant difficile d’en changer. On le remarque souvent, les managers ne sont pas toujours les employés les plus dynamiques et entrainants mais ils ont parfois des objectifs qui priment sur toute autre considération. Pour en savoir plus
Stephane Gavriloff le 20 mars 2021
En savoir plus sur les cinq paramètres d'une orientation professionnelle réussie.
Tendances 2015 du marché et analyse des évolutions et de leurs conséquences.
Des opportunités d'emploi de plus en plus difficiles à satisfaire !
De petites entreprises qui faute de repreneur disparaissent !
Rencontres Echanges Professionnels et Oser Autrement apportent votre expertise (celle de ses adhérents) pour prévenir les difficultés, et contribuer au développement des entreprises individuelles. En ville ou à la campagne, de l'organisation d'une exposition à la réalisation de vos évènements sportifs et culturels, pour développer votre clientèle, attirer de nouveaux visiteurs ou de nouveaux habitants, maintenir et développer un commerce, accompagner le remplacement d'un artisan qui part en retraite, ou d'un commerçant, nos rencontres accompagnent proposent de débattre, de confronter les avis et conseils dans l'échange !
Aujourd'hui l'emploi se régionalise, certains départements se désertifient, d'autres attirent notamment les nombreux retraités qui par centaines (en région parisienne), prennent chaque jour leur retraite. Du portail de maison automatisé aux assurances santé en passant par le tourisme, les produits culturels et l'aide à domicile, les activités pour les seniors ne cessent de se développer. Mais pas partout de la même façon !
Stephane Gavriloff le 15 avril 2015
Tendances nouvelles 2020
du marché et analyse des évolutions
Quand le sens commun devient l’ennemi, c’est le monde qui s’appauvrit, c’est l’imagination qui disparaît.
Réactiver le sens commun (Français) Broché – 9 janvier 2020 de Isabelle STENGERS
L'esprit d'entreprendre et l'entreprise doivent s'adapter aux nouvelles évolutions de nos sociétés. Il est intéressant de s'imprégner des menaces qui pèsent sur la planète et d'améliorer notre connaissance des dangers, la compréhension du constat, des attentes et des besoins permettent de trouver des idées et des solutions pour créer de nouvelles entreprises et de nouvelles formes de collaboration.
Cette vidéo vous apportera des informations et des idées.
Stephane Gavriloff le 18 avril 2020
Pour parler des menaces qui pèsent sur la planète, François Busnel réunit cinq spécialistes, qui témoignent de l'urgence et de la gravité de la situation. L'astrophysicien Hubert Reeves invite à repenser la place de l'homme dans la nature. Le philosophe et agriculteur Pierre Rabhi, lui, prône la "puissance de la modération" en réponse à la croissance forcenée qui inflige des dégradations irréversibles à la nature. Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche au CNRS, incite à une vraie prise de conscience environnementale. Le paléontologue Pascal Picq évoque les conséquences de la phase inédite d'évolution de l'humanité, liée notamment à la révolution numérique. Enfin, Cyril Dion propose des pistes d'action pour construire un monde nouveau.
60% des entreprises de plus de 10 salariés ont des difficultés de recrutement (28 juin 2019)
L'artisanat, moteur économique régional.
13.000 artisans à remplacer en treize ans 27/03/2014 05:35
60% des entreprises de plus de 10 salariés ont des difficultés de recrutement (28 juin 2019)
Les tensions sur le marché du travail persistent. Selon le dernier baromètre réalisé par l'institut OpinionWay pour La Tribune, CCI France et LCI, 60% des entreprises de plus de 10 salariés interrogées expriment des difficultés de recrutement. Dans les entreprises entre 0 et 9 salariés, cette proportion est quatre fois plus faible (15%). Cela peut en partie s'expliquer par le fait que « 75% des entreprises de 0 salarié aujourd'hui n'ont jamais entamé de procédure de recrutement depuis leur création », expliquent les auteurs de l'enquête.
« Parmi celles ayant déjà eu des salariés, l'embauche demeure relativement ponctuelle, 61% d'entre elles n'ont embauché personne au cours des 12 derniers mois (contre 10% des entreprises comptant 10 salariés ou plus) », ajoutent-ils.
Alors que le chômage continue de baisser en France et que la population active vieillit, les déboires des entreprises pour embaucher pourraient se multiplier.
Dispositif inédit en France, l’expérimentation régionale C-Valo entend valoriser les études et recherches scientifiques réalisées dans les laboratoires du Centre-Val de Loire (27 octobre 2018).
Comment transformer la recherche scientifique en un produit commercial fructueux pour l'économie régionale ? C'est tout l'enjeu de cette expérimentation baptisée C-Valo, actuellement en cours d'élaboration sur le territoire régional, et dont le premier appel à projets a été lancé mardi.
L'Université de Tours et l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur et de recherche s'engangent dans le soutien auprès des entrepreneurs.
L'ensemble des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, des organismes de recherche et établissement de santé présents en Région Centre - Val de Loire viennent de déposer auprès du Secrétariat Général Pour l'Investissement (SGPI) un dossier de préfiguration d'une nouvelle structure de valorisation des résultats de la recherche académique, avec le soutien de la Région Centre – Val de Loire et des métropoles d'Orléans et de Tours.
La création d'entreprises en France en 2017
591 267 créations d'entreprises ont été recensées en France en 2017, enregistrant ainsi leur plus haut niveau de création depuis 2011. Leur nombre s'est accru de 7 % au regard de 2016.
Ce document réalisé par l'AFE dresse le bilan de la création d'entreprises en 2017 et observe son évolution par secteur d'activité, nature juridique, taille des entreprises et localisation géographique. L'analyse des statistiques met notamment en avant :
- la reprise des créations de micro-entreprises en 2017 (+ 9 % au regard de 2016),
- la poursuite de la diminution des créations d'entreprises employant des salariés,
- le plébiscite toujours plus important des SAS parmi les formes sociétales,
- la hausse particulièrement conséquente dans les seceurs des activités scientifiques et techniques (+ 14 %), de l'immobilier (+ 18 %) et des transports (+ 15 %).
Le Figaro. Publié le 20/09/2017 à 23:58
Agriculture bio : l'État se désengage des aides au maintien
L'Etat va cesser à partir de 2018 de verser des «aides au maintien» des agriculteurs biologiques, pour se «recentrer» sur les «aides à la conversion» destinées à lancer des débutants du bio, a annoncé mercredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert.
«C'est au marché de soutenir le maintien de l'agriculture biologique car la demande est là et il faut que nous soyons collectivement en capacité d'y répondre», a déclaré le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, au salon Tech et Bio à Bourg-lès-Valence (Drôme). Il a rappelé le formidable essor de l'agriculture bio, qui contraste avec la sévère crise traversée par l'agriculture dite conventionnelle.
18/07/2017 - La création d'entreprises en 2016 : l'AFE publie son analyse
L'AFE publie son analyse annuelle sur la création d'entreprises en France. Cette édition met en exergue les tendances d'évolution des créations d'entreprises en 2016 et fait état d'une forte croissance du nombre de créations d'entités en France sur cette année.
Une augmentation des créations d'entreprises « traditionnelles » en 2016
Une stabilisation du nombre de créations de micro-entreprises en 2016
Sur les 554 028 nouvelles entreprises qui ont été enregistrées en France en 2016, près de 40 % ont été recensées sous le régime de la micro-entreprise, soit 222 792 unités.
L'EMPLOI D'UN SALARIÉ DE MOINS EN MOINS FRÉQUENT AU DÉMARRAGE DE L'ACTIVITÉ
Alors que la part des entreprises « traditionnelles » qui emploient des salariés au démarrage de l'activité s'élève en moyenne à 7 %, seules 4 % de l'ensemble des nouvelles entreprises ont embauché un salarié en 2016.
« Les nouveaux entrepreneurs s'avèrent être de moins en moins employeurs car ils sont davantage motivés par la création de leur propre emploi au détriment d'une logique de développement de leur entreprise.», explique Alain Belais, directeur général de l'AFE.
Le régime des micro-entrepreneurs contribue à cet état d'esprit, mais pas uniquement puisque la part d'entités « traditionnelles » n'employant pas de salariés connaît une forte hausse de 46 % depuis 4 ans.
L'artisanat, moteur économique régional.
La Région a pris conscience que l'artisanat avait un gros potentiel, d'où l'importance de la présence de FrançoisBonneau (*), aujourd'hui, devant les artisans, dit Gérard Morin, président de la chambre régionale des métiers et de l'artisanat, en ouverture de l'assemblée générale qui se tenait hier lundi, à Tours, et qui portait sur« l'élaboration du Schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation ».
L'artisanat en région Centre-Val de Loire, c'est 44.690 entreprises, réparties dans les quatre grands secteurs d'activités que sont l'alimentation, le bâtiment, la production et les services. Sur la formation, 50 % des entreprises en région Centre-Val de Loire accueillent un apprenti, 27 % en prennent plusieurs. La formation continue est beaucoup moins répandue au sein des entreprises, puisque seulement 42 % des artisans et 54 % des salariés ont suivi un stage de formation au cours de l'année 2015. L'artisanat accueille un tiers des 20.000 apprentis formés chaque année et 2.800 adultes salariés ou demandeurs d'emploi sont formés tous les ans par le réseau des chambres des métiers et de l'artisanat.
Au second semestre 2015, 10.455 entreprises étaient inscrites au Répertoire des métiers en Indre-et-Loire, 4.323 en Indre et 6.089 en Loir-et-Cher. Parallèlement, les effectifs salariés ont baissé en Indre-et-Loire (17.740 salariés) et dans le Loir-et-Cher (10.700 salariés), mais ont augmenté dans l'Indre avec 8.290 employés. L'emploi salarié artisanal représente 11,4 % de l'emploi marchand en Indre-et-Loire, 16,6 % en Indre et 14 % en Loir-et-Cher.
Pourquoi, en France, faudrait-il donner une signification négative aux difficultés de recrutement? Elles montrent que les rapports de force ont changé et que les entreprises ne peuvent plus embaucher sans obstacles aux conditions qu'elles imposent.
Jacques FREYSSINET, Directeur de l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires)
Alternatives Economiques n° 191 - avril 2001
Gérard Bobier 28 janvier 2016 05:38 La Nouvelle République
« Ça fait trente ans qu'il en est ainsi. Les différents gouvernements n'ont jamais compris que 98 % des entreprises, tant en France qu'en Europe, ont moins de 50 salariés. Les plans de relance des TPE et PME sont dictés par les représentants des grands groupes. Nous, ce dont on a besoin, c'est d'une baisse immédiate et généralisée des charges et de la mise en place de règles d'exercice de la profession équitables. C'est d'autant plus nécessaire qu'aujourd'hui, les chefs d'entreprises sont épuisés. »
13.000 artisans à remplacer en treize ans 27/03/2014 05:35
Il y a, en région Centre, 40.000 artisans, dont le tiers sera à remplacer d'ici treize ans, pour cause de retraite. C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Insee Centre et la chambre régionale de métiers (CRMA).
Pour le président de la CRMA, Gérard Morin, « quand quatre artisans sur dix ont plus de 50 ans et qu'on constate la baisse du nombre d'apprentis, c'est un défi. » Or, l'Insee indique qu'un patron artisan sur deux vient de l'apprentissage. Pour Gérard Morin, « cela met une nouvelle fois en évidence l'enjeu de la transmission d'entreprise, évidemment plus compliquée en période de crise économique », et pas seulement du fait de la frilosité des banques…
Au 31 décembre 2009. La caractéristique principale des entreprises en France est leur petite taille.
En effet, la proportion de très petites entreprises est importante, 65 % n'emploient aucun salarié, tandis que la part des entreprises dépassant 10 salariés n'atteint pas 1 %
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T12F152
Paradoxalement, certaines zones géographiques dont la population diminue, comme à Chateauroux ou celles dont la population vieillie, comme à Blois, conservent ou font naître des opportunités d’emploi difficiles à satisfaire. C’est le cas notamment pour les emplois du secteur social et celui de la santé, du médecin à l’aide à domicile. La fermeture d’établissements scolaires primaires, la difficulté à susciter des vocations dans des métiers en vogue, comme celui de médecin de campagne ou de couvreur, les efforts réalisés par les communes pour réussir à conserver un ou quelques commerces, constituent des challenges pour ceux qui se soucient du développement de leur commune.
L'emploi se régionalise pour ne pas dire se départementalise. Selon la situation géographique, selon la ville où je me situe, le marché de l'offre et de la demande d'emploi peut varier du simple au double ?
Les principaux secteurs d'activité de demain, sont :
1/ La vente de produits et de services auprès des personnes âgées.
2/ Le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, et toutes les animations et les spectacles associés à ce type d'activité...
3/ Le transport et la logistique, le stockage et la livraison des biens produits dans d'autres pays.
Qu'en pensez vous ?
Redynamiser les villes et villages, attirer de nouveaux habitants, soutenir et développer les petites entreprises. Mission impossible ?
Les experts se réunissent pour échanger leurs avis et apporter leurs idées.
"Je me souviens du village de Neuvy-Sautour où j'allais passer mes vacances chez mes grands-parents dans l'Yonne. J'avais alors une dizaine d'années. Le village de quelques centaines d'habitants était vivant et animé, il y avait des commerces, des habitants, de la circulation, des histoires, des fêtes, des mariages, des communions... Il est aujourd'hui devenu désert. Je traverse souvent d'autres villages similaires entre Bourges et Nevers. Il y a parfois une caserne de pompiers et de gendarmerie plus ou moins désaffectées, l'école à été vendue et transformée en habitation, l'église est fermée à clé, quelques boutiques sont parfois restées ouvertes et les maisons à vendre ne manquent pas.
Lorsque l'on traverse certaines agglomérations, c'est impressionnant ce sentiment de traverser un désert de bâtiments et d'usines désaffectés ou à vendre, souvent placés aux abords des lignes de chemin de fer. Que restera t-il de l'activité commerciale de la ville de Troyes lorsque les grands magasins d'usines (disparues) disparaîtront à leur tour, que penser du développement du commerce sur Internet ? Que penser d'Angoulème, de Vierzon de Bourges de Blois, de Montargis ? Les maisons à vendre ne manquent pas non plus, les impôts locaux augmentent, les subventions de l'Etat diminuent et les moyens financiers des communes aussi...
Ce matin à l'occasion d' un footing dans Nevers, j'ai eu l'impression de traverser une ville qui avait vieillie, ses habitants possèdent souvent une maison spatieuse et agréable avec un joli jardin bien entretenu, mais trouveront-ils tous un acquéreur pour continuer à l'habiter lorsqu'ils ne seront plus ? Pourtant Nevers possède un patrimoine extraordinaire, c'est une jolie ville située sur la Loire, un joli fleuve. D'autres villes plus importantes comme Tours, ou encore celles plus petites comme Loches, Azay-le-Rideau et Chinon, se doivent de poursuivre et d'accélerer sans tarder leur développement. Pour d'autres villes, un peu plus éloignées il est peut-être déjà trop tard ?
La solution existe, elle est double, elle consiste à attirer de nouveaux habitants et à soutenir les commerçants, les artisans, les petites entreprises. Soixante pour cent d'entre elles n'ont pas de salariés. Elles ont besoin de soutien pour se développer et embaucher. Les jeunes retraités ne manquent pas, il sont 2000 à le devenir chaque jour, ils sont principalement situés en région parisienne et ne souhaitent généralement pas y demeurer. Ce sont les futurs consommateurs de votre entreprise ou les prochains contribuables de votre commune. Ils n'ont pas encore tous déterminés leur destination pour passer leur retraite ! JD"
Des prêts à taux zéro pour faire revivre les bourgs 28/01/2015 05:38 La Nouvelle République
Le gouvernement lance une nouvelle mesure pour inciter les particuliers à rénover des logements hors agglomérations. Élus et professionnels approuvent.
Depuis le 1er janvier, l'État consent des prêts à taux zéro aux particuliers qui souhaitent acquérir un logement existant dans des communes de moins de 10.000 habitants présentant un important parc immobilier à réhabiliter. Pour bénéficier de ce coup de pouce, l'acquéreur doit obligatoirement effectuer des travaux de rénovation d'un montant au moins égal à 25% de l'investissement. Selon une classification par zones, le montant du Prêt à Taux Zéro s'élèvera entre 18% et 26% du coût global de l'opération (achat et travaux).
En France, 6.000 communes sont éligibles au dispositif compte tenu de leur taux de logements vacants (supérieur à 8%) et de leur niveau de services (au moins 8 commerces, médecin…) ou d'équipements (piscine, bibliothèque…). En Indre-et-Loire, on en recense 66 (lire ci-dessous).
Avec une centaine de logements à réhabiliter rien que dans son cœur historique, la ville de Chinon fait partie des heureuses élues. « Cette mesure va dans le bon sens. Cela me paraît plus intéressant que de promouvoir la construction neuve », estime son maire, Jean-Luc Dupont, qui attend toutefois de connaître dans le détail les modalités de mise en œuvre de la loi pour applaudir des deux mains.
Même approbation prudente de la part de Pierre Louault, le président de l'association des maires d'Indre-et-Loire. « A priori, cette mesure est une bonne chose pour nos petites communes rurales et nos cœurs de village qui ont tendance à se vider. La question est de savoir si cette incitation financière sera suffisante pour avoir un véritable effet de levier », commente l'élu du Lochois.
Du côté des professionnels du bâtiment, on voit également d'un bon œil cet élargissement du PTZ en faveur de la réhabilitation des logements anciens. « Notre filière a besoin d'une politique de relance et cette mesure peut contribuer à créer une nouvelle dynamique », se réjouit Francis Gouas, le président de la Capeb (Confédération des artisans du bâtiment) tout en soulignant l'urgence de la situation: « Après quatre années de crise, de nombreuses entreprises de notre secteur sont au bord de la faillite. Il faut faire vite. »
Soixante-six communes concernées en Indre-et-Loire
Sont éligibles au PTZ rural : Abilly, Avoine, Avon-les-Roches, Avrillé-les-Ponceaux, Barrou, Benais, Betz-le-Château, Bossay-sur-Claise, Bourgueil, Braslou, La Celle-Guenand, Céré-la-Ronde, Charnizay, Château-la-Vallière, Château-Renault, Chemillé-sur-Dême, Chenonceaux, Chinon, Continvoir, Couesmes, Courcelles-de-Touraine, Crouzilles, Cussay, Faye-la-Vineuse, Gizeux, Le Grand-Pressigny, Descartes, L'Ile-Bouchard, Ingrandes-de-Touraine, Jaulnay, Langeais, Ligueil, Lussault-sur-Loire, Luzillé, Marigny-Marmande, Monthodon, Montrésor, Mosnes, Neuilly-le-Brignon, Neuvy-le-Roi, Nouans-les-Fontaines, Nouâtre, Orbigny, Parçay-sur-Vienne, Le Petit-Pressigny, Pouzay, Preuilly-sur-Claise, Restigné, Richelieu, Rigny-Ussé, Rilly-sur-Vienne, Rivière, La Roche-Clermault, Saint-Aubin-le Dépeint, Saint-Benoît-la-Forêt, Saint-Christophe-sur-le-Nais, Saint-Flovier, Saint-Hippolyte, Saint-Paterne-Racan, Saint-Senoch, Sepmes, La Tour-Saint-Gelin, Villaines-les-Rochers, Villeloin-Coulangé, Villiers-au-Bouin, Yzeures-sur-Creuse.
La fabrication automobile de luxe à de l’avenir. L’idée des constructeurs de créer des marques nouvelles haut de gamme de véhicules sophistiqués (exemple : DS de Citroën) est un moyen de s’engager dans cette voie. Si les usines de fabrication sont déjà implantées, en revanche l’activité des sous traitants et fournisseurs de pièces pour la construction automobile de luxe est en plein développement. Les communes et collectivités locales qui sauront les attirer ne manqueront pas de créer de nombreux emploi.
Information : Un petit fabricant italien de voitures de luxe sur mesure défie la crise en réussissant à vendre à l'étranger des modèles hyper-sophistiqués de bolides de sport.
Mazzanti, dont le siège est à Pontedera non loin de Pise (centre), est née comme une entreprise spécialisée dans les carrosseries qui s'est peu à peu consacrée à la restauration de voitures anciennes.
http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/italie-un-fabricant-de-voitures-de-luxe-sur-mesure-defie-la-crise-11-07-2013-1702894_683.php
"Le segment de l'hyper luxe est marginal, avec une part du marché automobile mondial entre 0,1 et 0,2 %, mais c'est celui qui progresse le plus vite", relève Jonathon Poskitt, analyste au sein du cabinet de conseil spécialisé LMC Automotive. Tiraillés entre des débouchés croissants et le souci de protéger l'aura élitiste de leurs bolides, les constructeurs du très grand luxe assurent ne pas faire la course au volume, mais augmentent bel et bien leur production. Le PDG de Rolls-Royce, Thorsten Müller-Ötvös, entend atteindre pour la première fois la barre des 4.000 unités vendues cette année. Bentley espère passer de 10.000 unités vendues l'an passé, grâce à un bond de 19% sur un an, à 15.000 d'ici à 2018, aidé par le lancement prévu en 2016 d'un SUV (4x4 citadin) destiné aux "super riches".
http://www.lepoint.fr/automobile/salons/mondial-l-automobile-de-luxe-fait-toujours-autant-recette-03-10-2014-1869009_656.php
Bercy veut ranimer la transmission des TPE
Publié le 06/11/2015 à 17:11
Le ministère de l'Economie a présenté vendredi quelques pistes pour doper les transmissions de petites entreprises, qui restent bien souvent sans repreneur quand leur propriétaire cesse son activité. Bercy a souligné que les TPE, qui représentent les deux tiers des entreprises en France, affichent un taux de transmission très faible, de seulement 2,8% contre 7,7% pour les petites et moyennes entreprises ou les entreprises de taille intermédiaire.